Je regarde devant moi, l'avenir semble si clair.

Je regarde devant moi, l'avenir semble si clair. Mais je sent ton souffle sur ma nuque.
Je voudrais pouvoir me retourner sur toi, te voir, t'attraper. La vie, sans toi, est si terne, mais tellement moral.
Je ne veux pas de ton souvenirs, je ne souhaite pas cet avenir, je ne veux que tes bras se resserrant sur moi, m'enfermant.
Le temps semble trop lasse de cette histoire, comme si il ne voulait  pas nous unir, comme si nous le faisions fuir.
Laissons les partir, restons ici, l'une pour l'autre. Tes bras sont assez fort pour porter mes craintes et mes peurs. Je n'ai besoin que de toi pour survivre.

Je sais, toi c'est le ciel qui t'appelle, la pluie te nourrit, tu ne te retourneras pas sur moi, jamais tu ne laisseras mes bras t'enfermer...

Comments

[Alixxxounette]

Merci. Ca fait longtemps que tu nous avais pas offert un beau texte comme ça. Pas que les autres soient laids, mais celui-là... Laisse-moi plutôt te dire comment je l'ai lu :

Je lis le 1er paragraphe ; je me dis "pas mal, la fin bascule dans l'originalité, c'est agréable".

Je lis le 2e paragraphe ; je me dis : "super cette phrase, il faut que je lui dise qu'elle est géniale !"

Je lis le 3e paragraphe ; "mince, mais cette phrase est géniale aussi ! Il faut que je le dise aussi !"

Je lis le 4ème paragraphe, cf 1er paragraphe.

Je lis le dernier paragraphe, et je renonce à citer une phrase en particulier, vu que je me rends compte que toutes sont géniales. Ce sont des mots bien pensés et bien pesés qui s'agencent pour raconter leur histoire autrement.