Souvent, je me demande où la vie me mène, où tout
Souvent, je me demande où la vie me mène, où tout ceci conduit. Souvent, je voudrais que tout s'arrête, que tout s'évanouisse. Souvent, je me laisse disparaître, je me laisse chuter.
Je ne veux pas de cette vie, c'est peut être cruel, mais je ne suis pas la petite fille bien rangé, celle qui ne fait jamais de vague. Moi, je préfère me noyer, renaître sur une autre plage, je veux sauter du pont pour voir si l'enfer est sous nos pieds.
Peu à peu mon coeur flanche et la vie prend part de mon corps, je regarde le ciel s'éclaircir, alors que la chaleur des ténèbres me relâche. La tête baissé, je repense à tout ce temps où tout était si beau, où tout a disparu.
Je regrette peut être un peu trop la vision céleste de son corps. Le soleil ternis ses traits, alors que je me souviens de ses yeux lorsque la lune les illuminait. Mon visage reste dans la lumière à observer la vie dont je ne veux pas, dieu merci, elle garde ma main ancré dans la sienne à l'ombre de nos sentiments, elle garde ma part d'obscurité comme si jamais personne ne lui prendra.