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7 juillet 2009

Souvent, je me demande où la vie me mène, où tout

article_1293088spaceballSouvent, je me demande où la vie me mène, où tout ceci conduit. Souvent, je voudrais que tout s'arrête, que tout s'évanouisse. Souvent, je me laisse disparaître, je me laisse chuter.
Je ne veux pas de cette vie, c'est peut être cruel, mais je ne suis pas la  petite fille bien rangé, celle qui ne fait jamais de vague. Moi, je préfère me noyer, renaître sur une autre plage, je veux sauter du pont pour voir si l'enfer est sous nos pieds.
Peu à peu mon coeur flanche et la vie prend part de mon corps, je regarde le ciel s'éclaircir, alors que la chaleur des ténèbres me relâche. La tête baissé, je repense à tout ce temps où tout était si beau, où tout a disparu.
Je regrette peut être un peu trop la vision céleste de son corps. Le soleil ternis ses traits, alors que je me souviens de ses yeux lorsque la lune les illuminait. Mon visage reste dans la lumière à observer la vie dont je ne veux pas, dieu merci, elle garde ma main ancré dans la sienne à l'ombre de nos sentiments, elle garde ma part d'obscurité comme si jamais personne ne lui prendra.

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Commentaires
A
Mon frère, ma soeur, allons allons, paix et amour, ich bin Rodolphe como esta dans la casa ?<br /> <br /> Je pense qu'il y a du avoir du msn entre vos commentaires, car le dernier d'anita est quelque peu acide, pour ne pas dire carrément relationnellement castrateur (je n'ai pas encore de définition précise à donner à cette expression, mais moi, vous savez, je suis un chouilla jargonaphasique... Bref, laissons ces manuels de neuro de coté !).<br /> <br /> Tout d'abord Alex, quelle surprise de constater que tu es sous le joug de coca cola 9h par jour ? (n'y-a-t-il pas de syndicat ? La torture ouvrière, c'est l'esclavagisme des âmes ; diantre, tu es psy du travail, fais quelque chose !). Ensuite, ton interprétation pour le moins personnelle, et euhhhh... un tantinet glauque du quotidien de tout un chacun (en même temps, si tu passes ta journée prisonnier de coca cola enjoy...^^), eh bien c'est la tienne ouhouuuu ! J'ai beau ne pas considérer cela comme telle (d'autre m'ont appelé marginale voire urluberlue), et voire plutôt chaque jour comme une propriété que je m'octroie goulument et que j'exploite à en vomir des litres de bonheur (bon appétit !), je sais aussi que non seulement certaines personnes peuvent s'ennuyer dans leur vie, mais qu'en plus cette vision peut leur convenir !!!!!! Alors si c'est ton cas, tant mieux, car ça veut dire que quelque part tu es heureux. Ou si heureux n'est pas le mot, tu es bien, et c'est ce qu'il faut.<br /> <br /> Et moi du coup ce que je trouve intéressant dans la critique d'Alex (wouhou, rien n'arrête Bichou, après la critique de texte, la critique de critique de texte !), c'est la façon dont tu t'es approprié le texte. Tu en fais une lecture fondamentalement différente de la lecture traditionnelle, tu lui rajoutes un coté... Ben un coté je sais pas trop quoi, mais à partir de cette critique, j'essaie de relire le texte en me mettant dans ta tête, et je vois un type qui marche dans un désert tout noir avec des arbres grillés et des nuages tout noir, qui shoote dans des fougères mortes en disant "this fucking[...] fucking[...] fuck of the fucking[...]" et c'est une interprétation possible bien sûr...<br /> <br /> Je sais pas si je peux vous faire passer l'idée mais c'est comme quand on fait des exercices de théatre, et qu'on a quelque chose, même un truc très con genre "kiki la tortue va au marché acheter des carottes et du poulet", et qu'on essaie tous d'y mettre une émotion différente, et alors je trouve cet exercice magnifique, parce que l'on voit tout le panel de l'humanité, on ressent la différence, elle est là, comme si chacun criait au monde "j'ai beau ressembler aux autres, je vis, j'existe, moi, je suis là, ici et maintenant, j'ai un nom et un être propre".<br /> <br /> Maintenant, je crois que tout a été dit : chacun son interprétation. Je ne comprends pas pourquoi il y a eu des représailles (mais il me manque sans doute des parcelles de votre conversation). Je me souviens d'un temps ancien (ou pas je sais po ce qui est ancien ou pas)où Alex ne postait rien, ne disait rien, ou alors juste ce que tout le monde a envie d'entendre, et c'était quand même très chiant... Et là, tiens, pour une fois il poste un commentaire, pour une fois donne son avis (ou du moins il en donne bien le change), et paf, on dit qu'il est triste ou que vous êtes "trop différent". Bon déjà c'est quoi être triste ? Ou être trop différent ? Pourquoi est-ce qu'il faudrait toujours être un peu semblable ? <br /> <br /> Déjà je trouve que cet article fait couler beaucoup d'encre pour pas grand chose. Si je dois donner mon opinion personnel, ce texte, c'est pas ton meilleur, il est agréable à lire, mais il n'apporte rien de neuf à ton oeuvre, et c'est pourquoi je m'étais abstenu de commenter.<br /> <br /> Moi j'aime ce qu'écrit Anita, parce que j'aime les trucs nostalgiques qui font pleurer avec des personnages torturés qui s'accrochent à ce qu'ils peuvent, l'amour ou autre chose. Mais il y en a aussi qui aiment pas, et puis il y en a aussi qui interprètent autrement. Mais c'ets pas une mauvaise chose ça ! Regardez, quand je débats avec Anita, souvent on tombe d'accord au bout de deux minutes parce qu'on a des conceptions communes sur beaucoup de choses... C'est bien, mais ça restreint vachement la richesse du débat quand tout le monde est d'accord.<br /> <br /> Tout ça pour dire que voilà, je sais pas pourquoi cette discussion qui devrait nous enrichir tous un peu tourne au pugilat de couple. Etre différent de l'autre n'est pas une mauvaise chose dans la mesure où l'on reste à l'écoute de la richesse de la différence.
R
Chacun son interprétation, certes !<br /> Mais je ne vois pas où est le négatif dans le quotidien, elle ne veux pas fuir la vie, elle regrette juste de devoir se séparer de l'autre, mais finalement elle sait que le futur est lumineux...<br /> Quand tu te sépares de quelqu'un tu ne sais pas à quoi t'attendre pour l'avenir. C'est le deuil, avec tout ce qui va avec, cf cours de L2.<br /> <br /> Mais bon, je ne vais pas défendre mon propre points de vue sur mon propre texte, au lecteur de se faire sa propre idée.<br /> <br /> Je me rends compte que nos points de vue sont divergeant, et que ça ne se limite pas qu'à ce texte. Je n'écris pas des textes triste où la seule issue est d'épousé le néant, j'écris des textes parlant d'espoir, parce que après la pluie le beau temps. (c'est vrai que certains textes sont juste triste).<br /> Mes textes sont peut être sombre, mais la vision que tu en as les assombrit encore plus.<br /> <br /> Je ne veux pas critiquer ton opinion, tu es libre de penser ce que tu veux, mais je me rends juste compte que je ne suis pas triste finalement, et que c'est peut être toi qui l'es.<br /> Je comprend maintenant pourquoi on ne se comprend pas toujours, et qu'on ne voyent pas les déclarations de l'autre. On est surement trop différent...
A
Bonne autocritique de ton texte avec du recul, tout ça tout ça et une faculté d'analyse très bonne. Je me croirais revenu en Première!!!<br /> Concernant le fait de quitter le quotidien ennuyeux ou lumineux (le point de désaccord majeur avec moi), je me suis basé (mais chacun a son interprétation), sur les 5-6 premières lignes : "je me demande où la vie me mène, où tout ceci conduit. Souvent, je voudrais que tout s'arrête, que tout s'évanouisse" ou bien "Je ne veux pas de cette vie" et pour finir "mais je ne suis pas la petite fille bien rangé, celle qui ne fait jamais de vague".<br /> J'ai beau essayer de passer en mode positif comme me le sermonne Coca Cola à la radio 9 heures par jour dans le C-15, franchement je vois pas trop le coté lumineux de tout ça... Alors le mot "ennuyeux" est surement inapproprié, mais le caractère somme toute négative du quotidien quitté par la narratrice est quand même là je pense...
R
J'ai longtemps hésité à mettre ce que j'ai à dire en commentaire ou en article, surtout qu'il va y avoir quelques copier-coller, mais finalement, une autocritique reste une critique, alors autant le mettre en commentaire.<br /> <br /> Alors voilà, je vous explique, tout à l'heure, enfin hier, vu qu'il est minuit passé, avec Bichou, oon parlait du commentaire d'Alex. En le lisant, je trouvais qu'il y avait un truc qui passait pas, et comme je ne voyais pas ce que c'était, j'ai demandé de l'aide à Alix qui m'a répondu : *copie-colle msn*<br /> "ben je sais pas j'ai pas du tout ressenti le texte comme il dit mais bon, je sais pas après chacun son interprétation"<br /> <br /> On connait tous un peu Bichou, elle n'est pas du genre à lancer une idée sans la développer, alors elle a continué en disant : *copie-colle msn*<br /> "ouais non en fait, c'est dans son commentaire : "le malheur dans le quotidien ennuyeux" ça ça me gêne, tu parles pas d'un quotidien ennuyeux et quand bien même, je crois qu'un quotidien ennuyeux, c'est malheureux"<br /> Elle a continué en disant : "et justement c ça qui est intéressant, ton personnage, il renonce pas à un quotidien ennuyeux, il renonce carrément à un quotidien lumineux (qui fait djà Vachement plus envie je trouve ; mais ça c un pb de terminologie dans les mots qu'il emploie"<br /> <br /> Ce a quoi j'ai répondu : "c vré q g pa compri dou il tiré ça, ms com tu di chacun son interprétation"<br /> Mais j'étais daccord que c'était surement un problème de terminologie. Mais j'ai quand même rajouté cette petite chose qui a son importance parce que c'est l'origine de ce commentaire : "pcq c ça le truc, cmt tu me cpd tro bien, il ne rejette pas le quotidien ennuyeu, il renonce au ténébre pr aller dans la lumière"<br /> <br /> Alix a continué en disant avant que je ne soit poussé dans un tourbillon d'autocritique :<br /> "perso je le ressens plus comme l'expression d'un désir avec toute la dynamique que ça engendre, alors qu'alex est ptet plus resté dans le schéma technique de ton texte, qui effectivement oppose le jour et la nuit, les ténèbres et la lumière.<br /> de tte façon, chacun a sa lumière, les ténèbres tout ça, c subjectif"<br /> <br /> Alors, c'est là que j'ai eu une soudaine envie de critiquer mon propre texte, je trouve ça un peu narcissique d'une certaine manière, mais ça ne peut pas me faire de mal.<br /> Malheuresement, Bichou a dû aller se coucher, donc elle m'a conseillé de mettre mon autocritique directement sur mon blog, pour que tout le monde en profite.<br /> Allez, je me lance.<br /> <br /> Je pense qu'il y a deux idées importantes dans ce texte, la rennaissance et le souvenir.<br /> Lorsque le narratrice dit : "renaître sur une autre plage" il est directement question de rennaissance. Plus loin, elle dit "Peu à peu mon coeur flanche et la vie prend part de mon corps," il de nouveau question de renaître, puisque la vie prend part de son corps.<br /> Mais il ne peut pas avoir de rennaissance sans mort, alors elle se noie et son coeur flanche.<br /> <br /> D'autres phrases semblent avoir un lien moins directe avec la rennaissance. Elle dit "je regarde le ciel s'éclaircir, alors que la chaleur des ténèbres me relâche." Je ne pense pas qu'elle renonce à la lumière, au contraire c'est les ténébres qui s'évade d'elle.<br /> Plus tôt, elle dit "je veux sauter du pont pour voir si l'enfer est sous nos pieds." Je ne pense pas qu'il soit question de suicide, ça me fait plutot pensé à l'expression "l'herbe est toujours plus verte de l'autre côté de la barrière", mais ça serait plus dans le sens "Est ce que c'est plus la merde de l'autre côté."<br /> <br /> J'avais dit que l'autre idée importante était celle du souvenir. Sans plus de détails je vais vous copier-coller deux passages qui font penser ça. Lorsqu'elle dit "La tête baissé, je repense à tout ce temps où tout était si beau, où tout a disparu."<br /> Puis elle renvoi à un souvenir plus précis "Je regrette peut être un peu trop la vision céleste de son corps. Le soleil ternis ses traits, alors que je me souviens de ses yeux lorsque la lune les illuminait." Nous sommes d'accord, il est clairement question de souvenir dans ce passage.<br /> J'irai même plus loin en disant qu'elle se souvient de tout ça parce que c'est ceux à quoi elle renonce.<br /> <br /> Mais tout ça, ce ne sont que des souvenirs qu'elle garde comme un trésor, car elle renonce aux ténébres lorsqu'elle dit : "Mon visage reste dans la lumière."<br /> <br /> Terminons par la dernière phrase du texte : "elle garde ma main ancré dans la sienne à l'ombre de nos sentiments, elle garde ma part d'obscurité comme si jamais personne ne lui prendra."<br /> Je pense que cette phrase synthétise tout le texte. Il est question, selon moi, d'un nouveau départ, et la narratrice laisse tout le mauvais derrière elle avec cette mains qui reste dans l'ombre avec l'autre. Et cette autre, elle aussi doit surement recommencer sa vie, car pour elle aussi ce ne sont que des souvenirs qui n'appartienne qu'à elle, ce sont des chose qu'on ne pourra jamais lui prendre.<br /> <br /> Voilà, c'était mon autocritique, surement un peu longue, mais c'était sympathique de l'écrire et ça m'a donné une autre vision de mes écris.<br /> A vous maintenant de me dire ce que vous en pensez.
A
Pas mal du tout!<br /> Bien l'opposition lumière/ ténèbres ou le bonheur se trouve dans les ténèbres aventureuses et le malheur dans le quotidien ennuyeux. Le fait de jouer sur ces deux antagonismes est mignonnet, pas ma trouvé.<br /> Bien,bien...
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