18 novembre 2007
Meurs.
Peu importe ma tristesse, je te regarde mourir sans émettre
la moindre plainte. Ton corps se refroidit, mais n’a-t-il jamais été que froid,
glaçant le sang dans mes veines.
Je te vois mourir, et j’espère que tout sera rapide et douloureux. Que ton
corps va s’affaiblir, pourrir de l’intérieur, bouffant ton cœur, ton âme,
arrachent tes yeux vides de toutes émotion, contraint de te regarder mourir.
Meurs, ton absence ne me fera pas plus de mal que ta présence écrasante et pesante.
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M
A