/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F93%2F10%2F129461%2F7168248_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F19%2F78%2F129461%2F6924952_o.gif)
Moi, Gaby, 21 ans, femme hétéro aimant les femmes...
Vous savez, on parle souvent du comming out, cette peur pour un homo de sortir du placard et d'être confronter au regard des autres, moi, c'est mon propre regard que j'ai dû affronter. mon histoire est un peu particulière, un peu comme toute les histoires, je vous raconte ?
2000, fin de mon année de quatrième. J'avais 13ans et je tombe amoureuse d'une belle jeune fille (elles sont toujours belle !), je n'ai pas réellement peur de ce que je ressent, mais c'est sans compté sur ce qui va suivre. Je ne sais pas réellement pourquoi, et encore aujourd'hui, elle ne veut plus me parler. Alors tout s'obscursie autour de moi, elle me hais et je me hais. je noircis toutes les feuilles qui ont le malheur de croiser mon crayon. Mais ça, ce n'est pas le pire.
Le pire c'est les gens qui se disaient être mes amies. Elles se doutent de quelques choses même si je ne leur ai rien dit, et elles rient derrière mon dos, m'évitent, se moquent de moi. Je ne leur dis pas que j'aime une fille et je ne leur dément pas mon homosexualité, mais je les met face à leur propre comportement "je suis toujours la même, gay ou non, je reste la même fille !". Les moqueries s'arrêtent et elles sont prêtes à me soustenir face aux épreuves qui m'attendent. La fin d'année arrive très vite, et je ne sais pas si je dois me battre pour vivre, ou si je dois en finir.
Les vacances sonnent comme une libération, je sort avec mes différents amis sans que tous ne sachent vraiment qui se cache en moi. Je part pour un mois en espagne, loin de tout le monde je continu à décrire les souffrances de mon coeur sur les feuilles d'un petit cahier violet.
De retour de mes vacances j'apprend que je vais avoir un nouveau petit frère, tout va bien pour le moment.
La rentrée des classes est dure, cette jeune fille à qui j'aimerai offrir mon coeur ne sait plus si elle doit me parler ou pas, elle me parle et le lendemain c'est limite si elle me crache à la gueulle. mon année de troisième est la pire de toutes, seule bonne nouvelle, l'arrivé de mon petit frère en février.
L'arrivée au lycée est un nouveau départ, avec des gens qui ne me connaissent pas et qui pourrons me découvrir tel que je suis.
Je me souviendrai toujours de cette soirée avec l'un de mes amis qui me fait ouvertement du rentre dedans et auquel je dis tout simplement "****** tu sais je suis homo!" A partir de là plus de réel problème pour assumer qui je suis, tout le monde le sais, sauf peut être ma famille.
Très vite, je fais de nouvelle rencontre et je tombe de nouveau amoureuse, une belle jeune femme que nous appelerons la guenon, elle est belle et sous son regard, je me sent grande et forte, prête à tout, tellement prête à tout que lorsqu'elle me demande de qui je suis amoureuse je lui répond en la regardant droit dans les yeux "de toi!". Avec elle, c'est un jeux assez malsain qui se développe, mais je n'ai pas envie d'en parler ici. Entre temps, on m'arrange un coup avec l'autre lesbienne du bahu, elle est gentille et très belle, mais ce n'est pas la même chose, ce n'est pas la même passion. Je sort avec elle, tout ce passe pour le mieu, je l'invite même à une fête de famille. Fête à laquel assiste une autre amie que nous allons nommer L.
L et moi, on s'entendait bien, et ce jour là, je sentais bien qu'il se passait quelque chose, et je ne pouvais pas rester avec quelqu'un alors que j'aimerai être avec quelqu'un dautre. S'en suit beaucoup de pleurs et de chagrin. Mais L se sent bienn avec moi, elle aime être dans mes bras. Alors pourquoi pas essayer. Elle ne peut pas se faire à ses sentiments et elle refuse de vivre tout ça, alors on se sépare et en se disant que dans une autre vie tout aurai pu être différent.
Pendant ce temps là, entre le guenon et moi rien ne change vraiment, tout reste malsain, mais la fin de l'année approchant, tout se complique, on se dispute l'une comme l'autre devenons plus que jalouse et on fini par se déchirer.
L'été arrive, et c'est une nouvelle histoire qui commence. Marine, c'est une enfant, elle rentre à peine dans sa crise d'adolescence, alors que moi je crois en sortir. On n'a pas le même âge, mais on est sur la même longueur d'onde, je ne pourrai vous décrire ce qu'il y avait entre nous, mais tout était là.
Les cours reprennent, et je fréquente de nouveau des gens de "mon âge", je garde contact avec la guenon, mais nos vies sont différentes, on doit chacune vivre de notre côté. Je revois Marine pendant les weekend et cela m'aide à tenir bon. Même si cette phrase dite par ma soeur sonne comme un coup de poignard dans mon coeur : "je peux te soigner si tu es homo !". L est aussi dans mon lycée et nos relations sont très ambigue, mais incapable de se comprendre de se faire confiance, peut être que les sentiments été trop fort, peut être qu'ils nous détruisaient de l'intérieur. Tout s'est terminé, on ne se parlait plus, le silence était devenu notre dernier refuge.
Très vite, un nouveau sourire vint éclairé mon coeur, mais je ne voulais pas revivre tout ses instant sans fond, toutes ses histoire d'amitié par dépit, cette peur de perdre l'autre parce qu'elle ne t'aime pas. Alors j'ai tué ce sentiment dans l'oeuf et j'ai tout fait pour garder mes distance, pour ne pas l'aimer, pour qu'elle ne deviennent pas mon amie.
L'année de première se passa donc sans bavure, mais l'année suivante je me suis retrouvé une nouvelle fois dans la classe de celle que je refusait d'aimer. On va l'appeler Angela. Seul problème à ma détermination, Angela m'aime bien, et moi j'aime passer du temps avec elle et les autres, alors je devient sont amie. je savais que ce n'était pas une bonne idée, puisque mes sentiments me ratrapèrent très vite.
Je lui avoue tout, et elle ne me rejette pas. Avec elle tout est différent, tout est tendre, je reste son amie malgrès les épreuves, et c'est avec peine que je dois la laisser partir.
Elle n'a jamais été amoureuse de moi, et elle a toujours été sincère avec moi. Tout était bien parce qu'elle m'aimait malgré tout, elle ne m'aimait pas d'amour, je l'ai toujours su, et c'est pour ça qu'elle reste mon plus beau souvenir.
Angela est partie loin et elle a souhaité qu'on ne se voit plus, au début je lui en ai voulu, mais avec le recul c'était la meilleur chose à faire, car je sais maintenant qu'à l'époque je m'enfermer dans une histoire sans fondement je m'empêcher de vivre...
J'arrive à la fac, le coeur toujours pris par Angela, mais bien décidée à vivre. Je ne vis pas d'histoire sérieuse, mais c'est quand même vivre, je me fais même de nouveaux amis.
L'année suivante, L revient dans ma vie, et une nouvelle fois tout se chamboule, elle me hais de lui détruire sa vie bien rangée de petite hétéro, mais elle devait aussi se haïr de ne pas pouvoir effacer les sentiment qu'elle avait pour moi.
Et tout ça nous amène à aujourd'hui. Aujourd'hui je sort avec un garçon, j'habite même avec, et je crois qu'accepter cette relation avec le sexe opposé a été plus dure que d'accepter mon homosexualité. Je me regardais dans la classe me disant que ce n'était pas moi, que je n'était pas hétéro, que j'aimais les femmes plus que tout. Aujourd'jui encore, je ne suis pas hétéro, j'aime les femmes, et Alex est l'exception à la régle, il est le seul homme que je n'ai jamais aimé et je dois être heureuse de l'avoir trouvé.
Après tout, je suis toujours la même, peu importe que j'aime un homme ou une femme, je suis toujours la même fille !!!!
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)